Face aux sanctions économiques de nature multiples et diverses qui ont été décidées par l’Union Européenne, les entreprises françaises et européennes s’exposent à des contre-sanctions dont l’impact pourrait être important.
Force de proposition, la CPME s’est positionnée sur les sujets suivants :
- Le rapatriement des salariés présents en Ukraine et Russie.
- La hausse des prix attendue des tarifs du pétrole, du gaz et donc de l’électricité.
- L’augmentation attendue des matières premières, en particulier celui des céréales (l’Ukraine satisfait 40 % des besoins mondiaux).
- Les pénuries d’approvisionnement en matières premières : aluminium, palladium, titane, barreaux de quartz russes utilisés en sous-traitance, néon ukrainien pour les semi-conducteurs. En conséquence, les difficultés pour les PME à trouver des produits de substitution ou des voies alternatives ont été abordées.
- La fermeture de débouchés pour certains produits relatifs à des technologies fondamentales en raison de la mise en place de certaines interdictions d’exportation /contrôles à l’exportation vers la Russie et la Biélorussie. Nous sommes conscients que pour une PME, il peut être difficile de retrouver immédiatement un marché de substitution.
- Le rapatriement des flux financiers.