À l’occasion des Assises de la cybersécurité, Cybermalveillance.gouv.fr publie la 2ᵉ édition du baromètre national de la maturité cyber des TPE-PME, en partenariat avec la CPME et les deux autres organisations interprofessionnelles.
Cette étude dresse un état des lieux encourageant, mais souligne qu’un cap reste à franchir pour assurer une véritable résilience numérique des petites entreprises.
Une prise de conscience en nette progression
Les dirigeants de TPE-PME sont plus nombreux à percevoir leur exposition aux risques : 44 % estiment aujourd’hui être fortement exposés (contre 38 % en 2024). Parallèlement, 58 % considèrent bénéficier d’un bon niveau de protection, soit près de 20 points de plus qu’en 2024. Cette évolution s’explique par notamment la généralisation des mesures de base (antivirus, sauvegardes, pare-feu, politique de mots de passe, sensibilisation des équipes).
Le budget informatique est également en hausse pour 19 % des entreprises (contre 13 % en 2024), et 15 % prévoient d’augmenter leurs dépenses dédiées à la cybersécurité.
Des entreprises mieux préparées face aux incidents
Les efforts portent leurs fruits : les interruptions de service, les pertes financières et les vols de données diminuent. Mieux outillées, 7 entreprises sur 10 victimes d’une attaque sont également capables d’en identifier la cause, le plus souvent un cas d’hameçonnage (43 %).
Malgré ces progrès, 80 % des entreprises reconnaissent ne pas être prêtes face aux attaques, souvent freinées par un manque de compétences (63 %), de budget (61 %) ou de temps (59 %). Plus problématique, près d’un tiers des dirigeants estiment encore que la cybersécurité n’est pas une priorité.
Cybermalveillance.gouv.fr et la CPME encouragent les dirigeants à poursuivre leurs efforts et à s’appuyer sur les dispositifs existants pour renforcer durablement leur sécurité numérique.
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