Les élections européennes du 9 juin ont remodelé le paysage politique européen. Dimanche dernier, 720 députés européens représentant les 27 États membres ont été élus pour cinq ans. Décryptage des enseignements de ce scrutin.
Sur le plan national, les 81 sièges français sont répartis de la façon suivante :
- Rassemblement national : 31,37% des suffrages exprimés (30 sièges) ;
- Renaissance (et alliés): 14,60% (13 sièges) ;
- Parti Socialiste- Place Publique : 13,83% (13 sièges) ;
- La France insoumise – Union populaire : 9,89% (9 sièges) ;
- Les Républicains : 7,25% (6 sièges) ;
- Les Ecologistes-EELV : 5,50% (5 sièges) ;
- Reconquête : 5,47% (5 sièges).
Sur le plan européen, le Parti populaire européen (PPE), qui regroupe la droite chrétienne-démocrate européenne incluant Les Républicains, demeure le principal groupe au Parlement européen. Il est suivi par les sociaux-démocrates (S&D), dont fait partie le Parti Socialiste.
Lors des sessions du Grand Oral de la CPME les 20 mars et 15 mai derniers, les têtes de liste ont unanimement mis en avant la nécessité de freiner l’emballement normatif. Parmi les propositions : un « choc de simplification » visant une réduction de 25% des normes administratives, un »Buy European Act » pour favoriser l’achat de produits européens et un « Test PME » pour évaluer l’impact des nouvelles réglementations sur les PME. Au lendemain des élections, la CPME aspire à voir ces promesses de campagne réalisées.
Les résultats des élections européennes de 2024 montrent une volonté manifeste de changement. Il est crucial que les nouvelles mesures adoptées au niveau européen libèrent les entreprises des contraintes administratives, mettent fin aux pénuries de compétences et favorisent une croissance économique durable.