Lors de la session plénière du Parlement européen du 10 juillet, la Commission européenne a rappelé le principe fondamental qui sous-tend la directive-cadre de 1989 : la responsabilité des employeurs dans le domaine de la santé et de la sécurité des salariés.
Compte tenu des chaleurs extrêmes qui sévissent actuellement en Europe, plusieurs pistes ont été évoquées pour atténuer les conséquences de ces températures et améliorer les conditions de travail des travailleurs les plus concernés :
- L’activation d’un fonds de solidarité
- Une assurance dédiée aux personnels exposés (ex : pompiers, soudeurs)
- Une autorisation d’interruption du travail en veillant à ce que le salarié continue de percevoir son salaire
- Un service médical présent et actif sur le lieu de travail
- Un contrôle de l’Etat suffisant pour veiller à ce que les aménagements au bénéfice des salariés exposés soient respectés
Selon l’agence Eurofound, 23% des actifs de l’Union européenne seraient exposés à des températures élevées pendant au moins un quart de leur temps de travail, un pourcentage qui grimpe à 36 % dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie et à 38 % dans la construction.
De son côté, la Confédération européenne des syndicats (CES) plaide régulièrement pour l’adoption d’une réglementation européenne pour mieux protéger les salariés pendant les vagues de chaleur.