Le Parlement examine actuellement la proposition de loi visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte. Il s’agit d’accorder une protection renforcée aux personnes qui dénonceraient certains faits graves et de mieux orienter leurs démarches, de mieux les protéger ainsi que ceux qui les assistent, tout en facilitant leur soutien financier et psychologique.
Alors que les travaux arrivent à leurs termes, la CPME a de nouveau sensibilisé les parlementaires aux risques induits par le renforcement de ce dispositif.
L’élargissement de la définition des lanceurs d’alerte et l’application de la protection à certaines personnes morales risquent d’inciter un plus grand nombre de personnes à utiliser ce statut, même si elles ne rentrent pas dans le cadre. A terme, ce sont les entreprises et particulièrement les plus petites qui en pâtiront. Tel est le message transmis aux députés et sénateurs.