Les commerçants considèrent que l’euro numérique peut constituer un moyen de paiement supplémentaire, à condition que les frais de transaction associés soient nettement moins élevés que ceux de toutes les méthodes de paiement en vigueur. Tel est le message central de la lettre commune que SMEunited, Eurocommerce, E-Commerce Europe, Independent Retail Europe et IATA ont adressée à la Commission européenne et aux colégislateurs le 24 novembre.
Dans leur lettre, ils émettent plusieurs recommandations, parmi lesquelles :
- Un plafonnement des frais par transaction ;
- L’absence de frais pour les paiements de faible valeur ;
- L’absence d’obligation pour les commerçants d’accepter ce moyen de paiement.
La CPME qui a participé à la consultation de SMEUnited, association représentant les PME au niveau européen, soutient l’introduction de l’euro numérique dans le respect de ces conditions, favorisant ainsi un environnement propice aux petites et moyennes entreprises.